À Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, les femmes paient le prix le plus lourd d’un conflit qui s’enlise. Depuis la prise de la ville par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, les violences sexuelles se sont multipliées. Des témoignages recueillis par Global Sisters Report révèlent que des femmes et des filles ont été violées à plusieurs reprises, que ce soit dans leurs foyers, des camps de déplacés ou en fuyant les combats.
Le conflit a provoqué le déplacement d’environ un million de personnes depuis le début de l’année 2025, exacerbant la crise humanitaire. Les prix des denrées alimentaires ont flambé, rendant l’accès à la nourriture difficile pour de nombreuses familles .
Les femmes, souvent responsables de leurs foyers, se retrouvent en première ligne face à ces défis. Elles sont confrontées à la violence, à la faim et à l’insécurité, tout en tentant de protéger leurs enfants et de maintenir une certaine stabilité dans un environnement chaotique.
Des organisations telles que FEMNET appellent à une réponse internationale urgente pour protéger les femmes et les filles, et pour inclure leurs voix dans les processus de paix . Sans une action concertée, la situation risque de s’aggraver, laissant les femmes de Goma dans une précarité croissante.
Il est impératif que la communauté internationale prenne des mesures concrètes pour mettre fin aux violences et soutenir les femmes de Goma, véritables piliers de la résilience dans cette région dévastée.