
La place centrale du porno dans notre société
Aujourd’hui, la pronographie est plus accessible que jamais. Avec internet, elle est à portée de clic pour n’inporte qui, n’inporte quand, souvent sans filtre ni contexte. Selon une etude réalisée en 2022 par l’institut Kinsey, plus de 70% des jeunes affirment avoir vu du contenu pornographique avant l’âge de 18 ans, et, pour une grande majorité, c’était leur première « source d’information » sur leur sexe. Ce n’est pas simplemet un divertissement: le porno façonne nos imaginaires sexuels, nos attentes et nos comportements intimes.
Les effets négatifs du porno sur les femmes
Le porno mainstream est largement dominé par une perspective masculine: ce qu’on appelle le « male gaze ». Les femmes y sont souvent représentées comme pasives, soumises, toujours disponibles, prêtes à satisfaire le plaisir de l’homme avant tout. Ce modèle renforce l’idée que le désir féminin est secondaire, voir inexistant.
Résultat? Dans la vie réelle, de nombreuses femmes se sentent obligées de « performer » un plaisir qu’elles ne ressentent pas forcément. Elles priorisent le plaisir de leur partenaire, imitent les gestes vus dans les vidéos, et parfois se dissocient complètement de leur propre expérience corporelle. Ce phénomène de dissociation – se « déconnecter » de son corps pendant l’acte – est un mécanisme de protection qui peut s’installer quand le sexe est vécu comme une obligation ou une performance
Ce phénomène est beacoup plus commun de ce qu’on pourrait penser et certaines personnes le nomment déjà comme « grey sex ». Un concept qui est apparu vers 2010 pour décrire ces situations incorfortables pour la société où on ne sait pas si on doit les nommer « viol » ou « sexualité conciente » : Est-ce que l’homme aurait dû être moins insistant? Plus à l’écoute? Ou est-ce que la femme aurait dû dire non et ne pas se laisser faire, imposer une limite claire? Cette différence entre nos désirs et nos actions est un sujet délicat. Elle découle des fantasmes imposés par les récits érotiques, tels que ceux du porno, qui nous distancient de ce que nous voulons.
A cela s’ajoutent les standards esthétiques irréalistes véhiculés par le porno : corps retouchés, vulves « parfaites », absence de poils, des vergetures, de diversité corporelle et raciale. Beaucoup de femmes développent une insécurité profonde liée à leur apparence intime et à leur manière d’être dans le sexualité.
Le prono féministe : une solution provisoire?
Face à ces dêrives, un courant alternatif émerge: le prono féministe. Il propose une sexualité plus égalitaire, plus réaliste, est centré sur le concentement, le plaisir partagé et la diversité des corps et des partiques. Dans le porno feministe, les acteurs, directeurs de cinéma et autres membres du personnel sont traités avec respect, justement payés, reçoivent le dorit au choix et travaillent dans des condictions éthiques.
Tristant Taormino, sexe-éducateur et féministe pornographique, signale que ce format inclue aussi plus de diversité de répresentation sexuelle au niveau des hommes: des hommes qui demendent des indications à leur partenaire, des hommes qui prennent du plaisir à en donner, des hommes soumis… Mais le prono féministe, bien qu’important, reste une minorité dans l’industrie, et souvent payant – ce qui limite son accès, sutout chez les jeunes. Il ne peut pas remplacer une éducation sexuelle complète, pluraliste et critique. C’est une alternative provisioire, une tentative de réequilibrer les imaginairies, mais pas une solution à elle toute seule.
Conclusion
À l’heure où la pornographie dure est banalisée, accessible et peu controversé, il est facile de rejeter les débats sur la pornographie, mais des études, des témoignanges et les expériences personnelles et de nos proches, nous démontrent que les effets de celle-ci nous portent un énome préjudice, surtout aux femmes, sur la façon de vivre la sexualité: elle influence non seulement la façon dont nous faisons l’amour, mais aussi la manière dont les femmes vivent leur propre corps, leur désir, leur plaisir.
Face à cela, il est urgent de repenser l’éducation sexuelle, d’ouvrir des espaces de parole, d’apprendre à distinguer la fiction de la rélaité, et de promovoir des alternatives comme le porno feministe sans les ériger en solution miracle. Les sexe ne devrait pas être un lieu de performance ou d’injonction, mais un espace de rencontre, de plaisir mutuel, et de liberté.